6 Juin 2015
Aujourd'hui, c'est à vous de jouer... Vous aller trouver ci-dessous un extrait de mon futur roman. Il s'agit d'un premier jet, d'une ébauche. Comme je ne suis pas le spécialiste du récit "érotique", je vous laisse le soin de me faire vos remarques, vos suggestions pour éméliorer le texte et vous faire ainsi participer à mes écrits...
Passé la porte de la chambre, les deux amants s’embrassèrent longuement, debout dans l’entrée, en combinaison de ski. Ils avaient chaud, aussi retirèrent-ils pratiquement tous leurs habits. Dong s’était payé une petite fantaisie la veille, une paire de menottes dans un magasin où l’on trouvait un peu tout et n’importe quoi… Elles étaient posées sur le petit meuble à côté du lit.
– C’est à mon tour aujourd’hui, dit-elle simplement.
Elle les défit avec la clé qu’elle posa bien en vue et s’attacha elle-même au bastingage du lit. Elle s’allongea, les avant-bras repliés en arrière en forme de chandelier, les cheveux défaits, les yeux remplis de désir, cherchant le moindre changement d’expression chez celui dont elle était amoureuse comme jamais auparavant. Lui se tenait immobile, un sourire aux lèvres.
La jeune femme semblait totalement offerte et détendue. Léo la regardait comme une œuvre d’art, scrutant la moindre de ses formes, en recherche de savoir à la manière d’un sculpteur s’il manquait quoi que ce soit à l’idée qu’il se faisait de la perfection. Il rougit en voyant qu’elle réclamait son attention, sa main posée sur sa joue. Ses yeux le transperçaient et le faisait chavirer dans un état qu’il n’avait jamais connu, une suprême volupté, un océan de désirs et de tendresses. Il reconnaissait dans cette femme plus âgée un côté rassurant, maternel, mais qui ne s’opposait pas au désir.
Agenouillé au-dessus d’elle, il se décida à embrasser son ventre. Il fit des dizaines de baisers, jamais au même endroit, de haut en bas, parfois effleurant à peine les zones en question, autour du nombril, sur le bas-ventre, les hanches, les abdomens, vers la poitrine, remontant jusqu’au cou. Comme la plupart des femmes, Dong émit un petit cri lorsqu’il l’embrassa à ce dernier endroit. Elle ne pût s’empêcher de rouler les yeux en direction du plafond.
Léo redescendit et attaqua la poitrine, comme les Mexicains le firent à Fort Alamo. Il embrassa l’un des deux tétons et s’aida de sa main opposée pour caresser son jumeau. Il mordit la pointe du sein faisant se soulever le haut du corps de sa partenaire, échangea ensuite les rôles qu’il avait attribués à ses mains et sa bouche, ne voulant provoquer de la jalousie entre les deux côtés d’un même corps. Il s’appliqua du mieux qu’il pût, sentant Dong réceptive au moindre de ses mouvements et réclamant toujours plus de baisers. Il fit un tour du côté des cuisses, délicatement, avec douceur, là aussi, de chaque côté, remonta un peu, passant sa langue très doucement tout autour de l’orifice originel, puis à l’intérieur. Le corps de Dong tressauta encore. Ne pouvant utiliser ses mains, elle posa l’une de ses jambes sur la tête de Léo qui la mordillait désormais et appuya fortement l’enserrant en elle. Elle relâcha aussitôt se rendant compte qu’elle pouvait l’étouffer.
Des gouttes de sueur perlèrent de part et d’autres, une vague de jouissance déferla sur Dong qui ne put réprimer un premier cri, puis plusieurs à la suite, faible son au départ qui monta progressivement en intensité jusqu’à devenir le cri le plus aiguë et le plus fort qui soit, éveillant l’attention des éventuels voisins ou passants du couloir. Léo remonta et les deux amoureux s’embrassèrent avec un goût plus acre dans la bouche, mais chacun des protagonistes se fichait pas mal de l’haleine de l’autre à ce moment-là.
Dong lui mordilla le lobe de l’oreille, déclenchant chez son partenaire un soupir de contentement. Pendant ce temps-là, Léo continuait de stimuler sa partenaire avec sa main droite. Ils s’embrassèrent à nouveau avant que Léo s’introduisit en elle, déclenchant des petits cris d’excitation de la part de la jeune femme. Au départ, lancinant, le mouvement des hanches s’accéléra de plus en plus jusqu’à devenir frénétique et aboutit – dans un laps de temps qu’aucun des deux amants n’aurait pu estimer – à la jouissance de ces deux êtres, perchés qu’ils étaient sur leur nuage, complètement déconnectés du monde extérieur.