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Blog d'auteur

Bienvenue. Après trois romans policiers, venez lire mon petit roman fantastique gratuit, L’Étrange monsieur Sergent...

Le coup des menottes...

Aujourd'hui, c'est à vous de jouer... Vous aller trouver ci-dessous un extrait de mon futur roman. Il s'agit d'un premier jet, d'une ébauche. Comme je ne suis pas le spécialiste du récit "érotique", je vous laisse le soin de me faire vos remarques, vos suggestions pour éméliorer le texte et vous faire ainsi participer à mes écrits...

Le coup des menottes...

Passé la porte de la chambre, les deux amants s’embrassèrent longuement, debout dans l’entrée, en combinaison de ski. Ils avaient chaud, aussi retirèrent-ils pratiquement tous leurs habits. Dong s’était payé une petite fantaisie la veille, une paire de menottes dans un magasin où l’on trouvait un peu tout et n’importe quoi… Elles étaient posées sur le petit meuble à côté du lit.

–  C’est à mon tour aujourd’hui, dit-elle simplement.

Elle les défit avec la clé qu’elle posa bien en vue et s’attacha elle-même au bastingage du lit. Elle s’allongea, les avant-bras repliés en arrière en forme de chandelier, les cheveux défaits, les yeux remplis de désir, cherchant le moindre changement d’expression chez celui dont elle était amoureuse comme jamais auparavant. Lui se tenait immobile, un sourire aux lèvres.

La jeune femme semblait totalement offerte et détendue. Léo la regardait comme une œuvre d’art, scrutant la moindre de ses formes, en recherche de savoir à la manière d’un sculpteur s’il manquait quoi que ce soit à l’idée qu’il se faisait de la perfection. Il rougit en voyant qu’elle réclamait son attention, sa main posée sur sa joue. Ses yeux le transperçaient et le faisait chavirer dans un état qu’il n’avait jamais connu, une suprême volupté, un océan de désirs et de tendresses. Il reconnaissait dans cette femme plus âgée un côté rassurant, maternel, mais qui ne s’opposait pas au désir.

Agenouillé au-dessus d’elle, il se décida à embrasser son ventre. Il fit des dizaines de baisers, jamais au même endroit, de haut en bas, parfois effleurant à peine les zones en question, autour du nombril, sur le bas-ventre, les hanches, les abdomens, vers la poitrine, remontant jusqu’au cou. Comme la plupart des femmes, Dong émit un petit cri lorsqu’il l’embrassa à ce dernier endroit. Elle ne pût s’empêcher de rouler les yeux en direction du plafond.

Léo redescendit et attaqua la poitrine, comme les Mexicains le firent à Fort Alamo. Il embrassa l’un des deux tétons et s’aida de sa main opposée pour caresser son jumeau. Il mordit la pointe du sein faisant se soulever le haut du corps de sa partenaire, échangea ensuite les rôles qu’il avait attribués à ses mains et sa bouche, ne voulant provoquer de la jalousie entre les deux côtés d’un même corps. Il s’appliqua du mieux qu’il pût, sentant Dong réceptive au moindre de ses mouvements et réclamant toujours plus de baisers. Il fit un tour du côté des cuisses, délicatement, avec douceur, là aussi, de chaque côté, remonta un peu, passant sa langue très doucement tout autour de l’orifice originel, puis à l’intérieur. Le corps de Dong tressauta encore. Ne pouvant utiliser ses mains, elle posa l’une de ses jambes sur la tête de Léo qui la mordillait désormais et appuya fortement l’enserrant en elle. Elle relâcha aussitôt se rendant compte qu’elle pouvait l’étouffer.

Des gouttes de sueur perlèrent de part et d’autres, une vague de jouissance déferla sur Dong qui ne put réprimer un premier cri, puis plusieurs à la suite, faible son au départ qui monta progressivement en intensité jusqu’à devenir le cri le plus aiguë et le plus fort qui soit, éveillant l’attention des éventuels voisins ou passants du couloir. Léo remonta et les deux amoureux s’embrassèrent avec un goût plus acre dans la bouche, mais chacun des protagonistes se fichait pas mal de l’haleine de l’autre à ce moment-là.

Dong lui mordilla le lobe de l’oreille, déclenchant chez son partenaire un soupir de contentement. Pendant ce temps-là, Léo continuait de stimuler sa partenaire avec sa main droite. Ils s’embrassèrent à nouveau avant que Léo s’introduisit en elle, déclenchant des petits cris d’excitation de la part de la jeune femme. Au départ, lancinant, le mouvement des hanches s’accéléra de plus en plus jusqu’à devenir frénétique et aboutit – dans un laps de temps qu’aucun des deux amants n’aurait pu estimer – à la jouissance de ces deux êtres, perchés qu’ils étaient sur leur nuage, complètement déconnectés du monde extérieur.

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T
envie de lire la suite
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M
Merci. J'ai encore amélioré le texte, il sera intégré dans mon prochain roman policier. A suivre donc...
L
Bonjour ! Alors puisque l'on nous demande notre avis le voici :)<br /> j'aime bien mais j'aurai bien voulu avoir le debut pour ressentir la passion et comprendre le côté plus hot. C est bien détaillé mais peut etre trop precis par moment (quand il s attarde sur les "tetons" comme tu dis ; est un peu trop long comme détail pour moi). Et je trouve que le passage sur l'haleine coupe l'élan et ca peut frener le côté l'instant érotique. <br /> <br /> Peut etre aussi broder un peu autour (c'est mon côté fille reveuse) : on ne sait pas si la piece est cosie, si c'est dans un chalet ou s il y a un feu de cheminée, il manque l'ambiance intérieure ; mais comme je te l'ai dit, c est parce que les filles aiment savoir dans quelle condition ca se passe.<br /> <br /> Voila pour moi ! Mais ce n'est que mon avis. <br /> <br /> Bonne continuatio parce que tu tiens le bon bout !<br /> Amicalement,<br /> <br /> Sonia
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M
Merci Sonia, je voulais absolument avoir l'avis d'une femme. Quand au contexte, ils sont dans une chambre d'hôtel, ce qui n'est pas très original je te le concède, mais ils sont contraints de rester à cet endroitpour moults raisons. Il faudrait que je travaille l'ambiance intérieure et améliorer l'ensemble, merci pour ta contribution en tout cas :-)
A
Salut à toi ! J'ai vu ton annonce sur twitter donc, curieux, j'ai décidé de passer. Je ne suis pas moi-même un expert en récit érotique, donc je ne peux livrer que mon ressenti de profane.<br /> <br /> Et mon ressenti est… mixte. Ce n'est pas que c'est mal écrit, pas du tout, c'est très bien écrit, mais ton approche me semble un peu trop… intellectuelle, je dirais. J'ai l'impression que tu marches sur des œufs, à mi-chemin entre le réfléchi et l'impulsif. Au moment où tu te laisses un peu aller, tu te restreins brusquement.<br /> <br /> Ce reproche vaut en particulier pour :<br /> • la référence au siège de Fort Alamo qui, sans être malvenue ni de mauvais goût, plombe l'ambiance que tu commençais à installer (c'est quand même une comparaison entre un massacre et la célébration de la vie) ;<br /> • l'orifice originel tel que tu le mentionnes. C'est le cas, c'est effectivement l'orifice originel, je pense que peu de monde peut le nier (et certainement pas Gustave Courbet) mais ça tombe à nouveau comme un cheveu sur la soupe. Sans verser dans le scabreux, il y a sûrement plus d'un euphémisme poétique pour désigner le sexe d'une femme.<br /> <br /> Le conseil que je peux te donner (et je le répète, c'est un conseil de profane, donc c'est à prendre avec des pincettes !) c'est de leur donner plus de temps, à tes amants. De décrire ce que ressent Léo quand il la voit s'offrir à lui. Tu as mentionné le côté maternel et rassurant, ça, c'est excellent. Je pense que tu peux aller encore plus loin tout en restant sensuel et poétique (notamment la partie “œuvre d'art”). Et aussi, ne pas oublier les menottes. Oui, elles sont citées au début quand Dong s'attache elle-même (j'espère qu'elle a les clés à portée, d'ailleurs) mais ne reviennent plus. Si Léo est aussi bon, elle doit se cambrer dans tous les sens, et donc les menottes doivent tinter, cliqueter. Pareil pour les vêtements qu'ils n'ont pas enlevés. S'il s'agit des chaussettes, je comprends que tu n'en parles pas, mais autrement ça fait un élément de plus dans la suscitation du désir sur lequel tu peux jouer.<br /> <br /> Enfin, purement factuel :<br /> • Passé la porte d'entrée : je crois que “passé” est à accorder au féminin, comme il s'agit de la porte d'entrée passée.<br /> • Le cri le plus aiguë: aigu car le cri est masculin.<br /> • Dans le dernier paragraphe, tu as écrit 2 fois le mot “partenaire” dans deux phrases à la suite.<br /> <br /> Voilà c'est à peu près tout. J'espère qu'au pire tu ne le prendras pas mal (comme je le répète encore et encore, c'est une opinion de profane, donc si ça se trouve je n'ai fait que dire de grosses bêtises) et qu'au mieux ça pourra t'aider !
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M
Merci beaucoup pour tes remarques pertinentes, j'avais le nez dedans aujourd'hui et je savais qu'il fallait changer des choses. Tu as raison sur tous les points, je n'ai pas l'habitude d'écrire ce genre de récit, du coup effectivement je suis un peu hésitant sur certains points. Je vais prendre en compte toutes tes remarques, merci d'avoir consacré un long commentaire à ce passage.